Under Ninja 09

Si au premier abord, Under Ninja semble être un manga de vie quotidienne classique, il n’en est rien !

L’organisation ninja au Japon, qui prospérait autrefois, a été démantelée après la Seconde Guerre Mondiale et a disparu… Mais, les ninjas existent toujours en secret, et on dit qu’ils sont 200 000 à vivre au Japon aujourd’hui, se cachant et travaillant dans l’obscurité dans les secteurs public et privé. Alors que certains ninjas d’élite démêlent dans le plus grand secret les conflits au niveau national et international, d’autres peinent à trouver une mission.

Dès le premier chapitre, le lecteur découvre la vie cachée de l’un deux, un jeune ninja de 17 ans, qui vit parmi ses concitoyens sous des airs de NEET* oisif.

Mais pas question de se relâcher : Kurô, ninja sous couverture, passe ses journées à travailler ses réflexes de combattant ! Toutes les armes sont bonnes : du cure-dent en passant par le couteau de cuisine ! Toutes les situations de la vie quotidienne donnent l’occasion de s’entraîner aux techniques ninjutsu : aller chercher le papier toilette de la voisine, se cacher du voisin, monter sur le toit en grimpant sur les murs !

Toutes les cachettes sont à explorer pour surpasser ses ennemis : sous les tatamis, dans le double fond du plafond… pas de doutes, ce ninja-là ne cessera de vous surprendre !

Son quotidien va prendre une autre tournure quand enfin on lui confie une mission : infiltrer un lycée en tant qu’élève ! Mais tout ne va pas se passer comme prévu et un étranger crédule qui souhaite infiltrer l’organisation ninja pour sauver sa fille va lui donner bien du fil à retordre : pour conserver la paix à Tokyo, Kurô va partir en chasse de ce terroriste complètement fou !

Les décors tout comme les actions sont hyper réalistes : on se surprend à imaginer le type de mouvement que l’on ferait pour réaliser une position ninja de Kurô !

Kengo Hanazawa met en scène avec un trait réaliste des situations qui semblent rocambolesques mais qui sous sa plume prennent vie et semblent criantes de vérité. Le trait dynamique de l’auteur sert à merveille les scènes d’action : Kurô exécute tous ses mouvements avec une fluidité quasi féline et silencieuse que l’on perçoit dans le dessin.